Le ton monte entre les pompiers en grève et leur hiérarchie

Ce mardi, près d'un millier de sapeurs-pompiers du Nord-Pas-de-Calais se joint à la manifestation nationale des soldats du feu à Paris.

Dans le Nord, de nombreuses casernes sont en grève depuis plusieurs mois, et comme il s'agit bien sûr de ne pas interrompre le service de secours, l'un des principaux moyens d'expression utilisé par les syndicats, est l'affichage de slogans sur les véhicules d'intervention.

Problème, selon le SDIS (Service Départemental d'Incendie et de Secours du Nord), ce moyen d'expression est pourtant interdit dans le règlement intérieur.

Interrogé par La Voix du Nord, le Capitaine Rémy Marhem annonce qu'une procédure en référé sera déposée dans les prochains jours, pour faire disparaître les inscriptions revendicative des véhicules.

Les revendications des sapeurs-pompiers

Emmenés notamment par la CGT, les pompiers réclament plus de moyens pour assurer leurs missions, et plus d'effectifs.

Ils dénoncent également l'insécurité croissante, avec les agressions à répétition dont sont victimes les soldats du feu lors d'un certain nombre d'interventions.

Ce mardi à Paris, ils pointent aussi du doigt la réforme des retraites.

Les réponses apportées par le SDIS du Nord

Dans le département du Nord, le Capitaine Marhem explique que des avancées ont déjà été concrétisées face à ces revendications, ou sont en passe de l'être.

Selon lui, 200 sapeurs-pompiers professionnels ont été recrutés sur les deux dernières années, et 18 centres de secours ont été rénovés voire totalement reconstruits depuis 4 ans.

Des investissements matériels auraient aussi été effectués pour l'achat de véhicules équipés.

Pour la question de la sécurité des sapeurs-pompiers lors des interventions, 145 d'entre eux auraient reçu une formation à la gestion des situations de crise, et les soldats du feu testeront des caméras individuelles dans les prochains mois.

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