Le plan du gouvernement pour lutter contre les abandons d'animaux

21 décembre 2020 à 17h49 par I.D.

Crédit image: Image d'illustration - Pixabay
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Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, a présenté ce lundi plusieurs mesures destinées à mieux lutter contre les abandons d'animaux en France.

La France détient le triste record de plus de 100 000 abandons d'animaux par an. C'est pour mieux lutter contre ce fléau que Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, a présenté ce lundi plusieurs mesures. 

"L’abandon est trop souvent le reflet d'un achat ou d'une adoption impulsifs et d'un manque de prise de conscience des futurs maîtres quant aux responsabilités qui leur incombent pour les 10 ou 15 années de vie de leur animal ou qui n’anticipent pas les besoins de l’animal devenu adulte", écrit le ministère dans son communiqué. C'est pourquoi le gouvernement veut mettre en place un certificat de sensibilisation pour toute adoption ou acquisition. "Ce certificat, qui pourra être signé auprès d'un vétérinaire, d'un refuge, d'un élevage, au sein d’une animalerie, encourage les bonnes pratiques. L’adoptant s’engagera à prendre conscience des connaissances requises incluant : les questions de coûts d'un animal de compagnie, les questions sanitaires (vaccination, obligation d’identification, signaux de maladies et de besoin de traitement), les besoins physiologiques et les questions comportementales (signaux d'inconfort et de dangers)."

Dans son volet sur la sensibilisation, le gouvernement prévoit également d'interdire la vente des chiens ou des chats dans des véhicules ambulants, de renforcer la sensibilisation au bien-être des animaux de compagnie dès l’école élémentaire et d'engager les plateformes internet dans l'encadrement des ventes en ligne.

Un investissement de 14 millions d'euros pour aider les refuges et associations 

"Organiser et accompagner", c'est le deuxième volet de ce plan présenté aujourd'hui par le ministre de l'Agriculture. Le gouvernement a d'abord annoncé sa volonté d'investir 14 millions d'euros pour améliorer les locaux et augmenter les capacités d'accueil des refuges ou associations. Autre mesure : une contribution aux campagnes de stérilisation des chats errants, faciliter l’accès aux soins vétérinaires pour les plus démunis et la création d'un observatoire de la protection animale des carnivores domestiques.

Enfin, le gouvernement entend également durcir les sanctions dans les affaires de maltraitance animale. "Il est proposé de modifier la loi, à travers une proposition de la majorité présidentielle, pour que tout acte de maltraitance soit passible de 3 ans d’emprisonnement et des peines complémentaires d’interdiction de détention d’un animal seront prévues toutes les peines liées à la maltraitance animale. Les infractions pour défaut de soins seront passibles d’une contravention de 5e classe (amende de 1500 € maximum, et 3000 € en cas de récidive des mêmes faits) au lieu de 4e classe actuellement, et les défauts d’identification des chats seront sanctionnés", peut-on lire dans le communiqué.

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