Berck-sur-Mer : le "corbeau" est démasqué

16 février 2018 à 11h14 par M.J.

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Son masque était en fait celui d'une aide-soignante travaillant pour la Fondation Hopale depuis 22 ans.

La femme en garde à vue depuis hier a avoué être l'auteure des SMS de menaces depuis plusieurs mois.

Elle aurait agi par dépit amoureux. Dans un premier temps elle aurait adressé ses SMS à la personne avec qui elle venait de rompre, puis elle a décidé d'élargir le nombre de destinataires à plusieurs autres collègues et même à la direction de l'Institut Calot.

Ses messages étaient menaçants et parlaient notamment de déclencher des incendies, ce qui s'est d'ailleurs produit à plusieurs reprises fin décembre et en janvier. La femme reconnaît être à l'origine des messages, en revanche elle nie toute implication dans les incendies.

Le procureur précise que cette femme n'a aucun rapport d'après les éléments présents, avec le sapeur-pompier volontaire arrêté la semaine dernière, qui avait allumé 17 feux vendredi dernier dans le même institut. Lui non plus ne serait pas impliqué dans les précédents départs de feu.