56 nouvelles places de stationnement pour les motos à Lille

12 mai 2021 à 11h54 par Vozer

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Depuis 2019, la mairie de Lille a interdit aux motos de stationner sur la Grand-Place. Pour compenser, elle a discuté avec la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) et créé 56 nouvelles places de stationnement dans le centre.

La colère est bien montée chez les motard·e·s il y a deux ans quand la ville de Lille a décrété que les bécanes ne pourraient plus stationner aux abords de la Déesse. Direct, la FFMC du Nord avait sollicité un entretien auprès de l’élu qui gère les mobilités et les stationnements, Jacques Richir. L’objectif : trouver une alternative satisfaisante à la Grand’Place.

La rencontre a bien eu lieu et, pendant un an, la mairie et la FFMC ont travaillé ensemble à la création de ces nouvelles places de stationnements. “Ce n’était pas le seul dossier dont on voulait parler avec la mairie mais c’est le premier auquel on s’est attaqué, explique Philippe Maussion, coordinateur de la FFMC 59. Et on est satisfaits de ces nouveaux stationnements : ils sont faciles d’accès, toujours dans le centre et en nombre de places, ils compensent bien ceux de la Grand’Place.”

On en retrouve :

  • - quatre près du croisement Solfé’ et rue Natio’
  • - dix près de la place Richebé
  • - dix boulevard de la Liberté, pas loin de la préfecture
  • - douze du côté de Rihour
  • - vingt sur le côté d’Euralille pour aller vers Lille-Europe

Près de 200 places au total

Avec ses 26 nouvelles places, “on est près de 200 places de stationnements motos en ville aujourd’hui“, comptabilise Jacques Richir. La ville a d’ailleurs mis en ligne une carte les recensant sur son site internet. Garer sa deux-roues sur ces emplacements reste gratuit.

Pour éviter que les places réservées deviennent des parkings à vélos, aucun point d’attache n’y a été installé. La cohabitation mobilités douces et motos fait d’ailleurs partie des sujets que la FFMC voudrait aborder à l’avenir avec la mairie.

On est souvent les oubliés quand on modifie d’infrastructures alors que ça peut être dangereux par exemple de mettre une bordure en ciment entre piste cyclable et la route. Autant pour les motards que pour les autres usagers de la route d’ailleurs“, détaille Philippe Maussion qui aimerait bien que l’avis des motard·e·s soit un peu plus sollicité quand les études débutent.

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