Vous l'avez reconnu ? Robin des Chasseurs d'Emplois est l'un des candidats du nouveau jeu de M6

26 mars 2018 à 17h05 par T.D.

Crédit image: Patrick Robert / M6
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Vous l'entendez tous les jours sur Contact FM : Robin, animateur des Chasseurs d'Emplois, a participé au nouveau jeu d'aventure de M6, « Wild, la course de survie ». Une émission à mi-chemin entre Koh-Lanta et Pékin Express, où il a dû survivre dans le désert du Botswana à l'aide d'un « expert ». Le premier épisode a été diffusé ce lundi soir. Interview.

- Robin, il va falloir que tu nous expliques. Quand on a appris que tu participais à cette émission de survie, on a eu du mal à y croire…quelle mouche t’a piqué ?

« Oui, c’est vrai, je suis quelqu’un de très casanier. J’aime bien être au calme chez moi, dans mon confort et manger des bons petits plats. En fait, je suis tombé sur l’annonce du casting sur internet. A ce moment-là, je me suis dit « et pourquoi pas ? ». J’avais envie de voir jusqu’où j’étais capable d’aller, de tester quelque chose d’extrême. La production recherchait des personnes non sportives, qui voulaient dépasser leurs limites. C'était mon cas. J’ai postulé et j’ai été retenu. »

- L’émission a été tournée l’été dernier. Avec le recul, quels souvenirs en gardes-tu ?

« Si tu m’avais posé la question au lendemain du retour, je t’aurais dit que c’était très compliqué et très dur psychologiquement. J’ai été poussé dans mes retranchements. Mais finalement, j’en garde des souvenirs exceptionnels. J’ai oublié tous les petits défauts pour ne garder que le meilleur. »

- Tu es parti plusieurs semaines dans un milieu hostile, loin de toutes civilisations. Comment s’est passé le retour au France ?

« C’était très difficile. Le premier jour, j’ai voulu aller au restaurant avec mon amie. Je me suis vite senti très mal, il y avait beaucoup trop de monde, on a dû rentrer rapidement. En fait, j’ai mis trois bonnes semaines à m’acclimater au retour en France. Aujourd’hui encore, je fais beaucoup plus attention à l’eau, j’évite de gaspiller. J’ai pris conscience que l’on n’avait pas tous accès à l’eau potable. »

- Justement, tu t'es retrouvé dans une situation très délicate par rapport à l’eau. Avec ton binôme, vous en venez à boire votre propre urine.

« On a tous tendance à penser que lorsqu’on est en situation de survie, on a surtout faim. Mais en fait, c’est la soif qui prend le dessus ! Et quand on a vraiment soif, on en devient obnubilé. On a des migraines, des hallucinations, la langue pâteuse…il fallait économiser le peu d’eau que l’on avait. Boire notre urine, c’était notre seule solution. C’était trash…exactement comme on l’imagine ! »

- Les producteurs de l’émission ne vous ont jamais aidés ?

« Non. Il n’y aucune triche, aucune magouille. Nous sommes réellement en situation de survie. Personne ne nous a donné d’eau, ni à manger. »

- Que retiens-tu de cette expérience ?

« Sans doute le dépassement de soi, et la découverte de l’instinct primaire. Tu découvres que tu es capable de chose que tu ne pensais pas. Et tu te rends compte que le confort moderne, c’est quand même vachement cool ! »

- Si demain on te propose de repartir, que fais-tu ?

« Je n’hésiterais pas. Je resigne instantanément. C’était la plus belle expérience de ma vie. »

Pour suivre Robin sur Facebook : Robin Wild La course de survie

Sur Twitter : @RobinWildM6