La Justice classe les plaintes des chasseurs contre leurs opposants

31 octobre 2018 à 9h42 par M.J.

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La saison de chasse de l'hiver dernier avait été rythmée par les opérations anti-vénerie de l'association AVA. Les chasseurs se plaignaient d'entraves à leurs parties de chasse à courre.

Pour le Parquet de Compiègne, les faits reprochés aux opposants à la chasse à courre ne sont pas suffisamment constitués.

Plus précisément, tout ceci manque de témoins, malgré des vidéos et constats d'huissiers présentés par les chasseurs de la Futaie des amis.

Ils reprochent à l'association AVA, Abolissons la Vénerie Aujourd'hui, d'avoir perturbé leurs parties de chasse. Par leur présence et leurs actions comme des coups de sifflets visant à perturber les chiens de chasse, de l'eau de javel aspergée au sol pour leur faire perdre leurs traces, ou encore des embûches placées sur les chemins forestiers.

Selon Le Courrier Picard, ce classement sans suite conforte les militants de la protection animale dans leur stratégie. Ils se tiendraient même prêts à un affrontement juridique, pour en faire une tribune politique visant à démontrer l'irrégularité constitutionnelle du délit d'entrave à la chasse.

Malgré les consignes de calme et de non violence, plusieurs débordements avaient eu lieu la saison dernière, avec un huissier bousculé et des insultes, menaces de mort et parfois des propos antisémites adressés au maître d'équipage de la Futaie des amis.

A la rentrée, le Préfet de l'Oise Louis Le Franc avait appelé tant les chasseurs que leurs opposants au calme.